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Stratégie, les 33 lois de la guerre

De Sun Tzu à Napoléon, "des conseils sur la façon de manipuler les gens et les situations : une vision du monde impitoyable (...)" The New York Times

by Robert Greene (author)

Published: 1 june 2018

Publisher: Éditions Alisio

EAN13 Book: 9791092928693

EAN13 eBook [ePub + Mobi/Kindle + PDF]: 9791092928099

Weight (in grammes): 862 (Book)


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Le monde est une arène où les luttes de pouvoir font partie de la vie de tous les jours. En analysant les stratégies de nombreuses figures historiques maniant guerre et pouvoir, l’ouvrage fournit toutes les armes pour surmonter les échecs et gagner la partie à coup sûr.

De Napoléon Bonaparte à Laurence d’Arabie, toutes les méthodes à mettre en place pour réussir :

  • La guerre contre soi-même : stratégie de la polarité, guérilla psychologique,...
  • La guerre en équipe : la stratégie du commandement contrôlé, du chaos contrôlé, du moral.
  • La guerre défensive : la stratégie de l'économie, de la contre-attaque, de la dissuasion,...
  • La guerre offensive : la stratégie du renseignement, du Blietzkrieg, de la manipulation,...
  • La guerre non conventionnelle : la stratégie de perception, du contre-pied, du vide,...

préface page xv

partie i LA GUERRE CONTRE SOI-MÊME

1 page 3

déclarez la guerre à vos ennemis : la stratégie de la polarité

2 page 15

n’ayez jamais une guerre de retard : la stratégie de la guérilla psychologique


3 page 27

au coeur de la tempête, gardez la tête froide : la stratégie de l’équilibre


4 page 41

créez un sentiment d’urgence et de désespoir : la stratégie du dernier carré

Vous êtes votre pire ennemi. Vous perdez un temps précieux à rêver de l’avenir au lieu de

vous impliquer dans le présent. Coupez les liens qui vous attachent au passé. Jetez-vous dans

l’inconnu, là où vous ne pourrez compter que sur vos propres talents et votre propre énergie.

partie ii LA GUERRE EN ÉQUIPE

5 page 55

évitez les pièges du pouvoir partagé : la stratégie du commandement contrôlé

Le problème d’un groupe, quel qu’il soit, c’est que chaque individu a ses propres priorités. Il

faut donc établir une voie hiérarchique au sein de laquelle les gens ne se sentent pas brimés par

votre influence, mais suivent le mouvement que vous impulsez. Chaque membre de l’équipe doit

être investi dans son travail, mais évitez à tout prix de partager le commandement, de tomber

dans les pièges des décisions collectives.

6 page 69

divisez vos forces : la stratégie du chaos contrôlé

Rapidité et faculté d’adaptation sont des compétences cruciales pour mener une guerre. Pour

vaincre, il faut être capable de se déplacer avec souplesse et de prendre ses décisions plus vite

que l’ennemi. Divisez vos forces en groupes indépendants qui agissent et prennent des décisions

de manière autonome. Ainsi, rien ne pourra arrêter vos hommes ; une fois qu’ils ont compris

la mission qui leur est demandée, vous pouvez leur faire confiance.

7 page 79

transformez la guerre en une croisade : la stratégie du moral

Pour que vos hommes restent motivés et gardent le moral, le secret est de les obliger à penser

moins à eux et davantage au groupe. Ils doivent s’investir pour la défense d’une cause, dans

une croisade contre l’ennemi abhorré. Leur survie dépend du succès de l’armée tout entière.

partie iii LA GUERRE DÉFENSIVE

8 page 99

choisissez vos batailles avec précaution : la stratégie de l’économie

Nous avons tous nos limites : les talents, comme l’énergie, ne vont que jusqu’à un certain point.

Vous devez connaître vos limites et savoir choisir vos batailles. Pensez aux coûts implicites

d’une guerre : le temps perdu, les tractations diplomatiques gaspillées, l’ennemi qui voudra

se venger. Il vaut mieux parfois attendre, affaiblir son adversaire dans l’ombre au lieu de

l’affronter directement.

renversez la tendance : la stratégie de la contre-attaque

Faire le premier pas, avoir l’initiative du combat, c’est souvent se mettre en position de faiblesse

: on expose sa stratégie et on limite ses options. Préférez le pouvoir de l’immobilité et du

silence, et obligez l’ennemi à entamer la marche : pour la contre-attaque, vous aurez le choix

et garderez toutes les cartes en main. Si l’adversaire est agressif, appâtez-le et poussez-le à une

attaque sévère qui l’affaiblira.

10 page 127

créez une présence menaçante : la stratégie de la dissuasion

Le meilleur moyen de repousser un agresseur est d’éviter la première attaque. Forgez-vous

une réputation : vous êtes un peu cinglé, par exemple. Vous combattre ? Cela n’en vaut pas

la peine. Il vaut parfois mieux laisser planer le doute : si votre adversaire n’est pas sûr de ce

qu’un affrontement avec vous peut lui coûter, il ne cherchera pas à le savoir.

11 page 141

troquez l’espace contre le temps : la stratégie du repli

Battre en retraite face à un ennemi solide est un signe de force, et non de faiblesse. En résistant

à la tentation de répondre à l’agression par l’agression, vous gagnez un temps précieux :

celui de récupérer, de réfléchir, de prendre du recul. Parfois, on peut accomplir beaucoup en

ne faisant rien.

partie iv LA GUERRE OFFENSIVE

12 page 151

perdez des batailles, mais gagnez la guerre : la grande stratégie

La grande stratégie est l’art de voir au-delà de la prochaine bataille et de calculer plus loin.

Elle demande de se concentrer sur ce but ultime et de tout faire pour l’atteindre. Laissez les

autres se perdre dans les batailles mesquines de la vie courante et se féliciter de leurs petites

victoires. La grande stratégie est l’unique voie vers la plus belle des récompenses : avoir le

dernier mot.


13 page 171

connaissez votre ennemi : la stratégie du renseignement

Moins que l’armée proprement dite, l’esprit qui la guide est la véritable cible de la stratégie.

Si vous comprenez comment fonctionne la personne qui dirige l’armée, vous possédez la clef

pour la tromper et la contrôler. Entraînez-vous à décrypter les gens, à tenir compte des signaux

inconscients qu’ils émettent et qui révèlent leurs pensées et leurs intentions.

14 page 185

balayez les résistances par la vitesse et la surprise : la stratégie de la blitzkrieg

Dans un monde où règnent indécision et prudence, la vitesse est un atout majeur. En frappant

le premier, avant que votre adversaire n’ait eu le temps de réfléchir ou de s’y préparer, vous le

déstabilisez, l’inquiétez et l’induisez en erreur.

15 page 193

contrôlez la dynamique : la stratégie de la manipulation

Les gens s’efforceront toujours de vous contrôler, de vous pousser à agir dans leur intérêt, à

fonctionner selon leurs critères. Le seul moyen de garder la main est de pratiquer un pouvoir

plus intelligent et plus fin. Au lieu de vouloir contrôler chaque mouvement de votre adversaire,

vous devez vous attacher à définir la nature de la relation qui vous lie. Apprenez à maîtriser les

pensées de l’autre, à influer sur ses émotions afin de le pousser à l’erreur.

16 page 209

visez là où cela fait mal : la stratégie du centre de gravité

Tout pouvoir provient d’une source spécifique. Lorsque vous étudiez vos rivaux, grattez sous la

surface pour dénicher cette source, ce pivot, ce centre de gravité qui fait tenir toute la structure.

Si vous parvenez à toucher ce point central, vous êtes sûr de faire des dégâts considérables.

Trouvez ce que l’adversaire chérit et protège le plus – c’est là que vous devez frapper.

17 page 219

divisez pour mieux régner : la stratégie de la conquête par la division

Lorsque vous observez votre ennemi, ne vous laissez pas intimider par les apparences. Tentez

plutôt d’examiner les différentes parties qui forment le tout. En les éloignant les unes des

autres, en semant la zizanie et la division de l’intérieur, vous pourrez affaiblir, voire anéantir

le plus redoutable ennemi. Face à un ennemi ou à un conflit, divisez le tout en petites parties

aisément solubles.

18 page 235

attaquez le flanc vulnérable de l’adversaire : la stratégie du pivotement

Lorsque vous attaquez directement vos adversaires, vous renforcez leur résistance et cela vous

complique la tâche. Il vaut bien mieux que vous détourniez l’attention de l’ennemi pour l’attaquer

de côté, là où il ne s’y attend pas. Poussez l’ennemi à prendre des risques, à exposer ses

points faibles, puis frappez un grand coup de côté.

19 page 249

enveloppez l’ennemi : la stratégie de l’annihilation

Pour vous attaquer ou se venger, les hommes sont prêts à se servir de la moindre faille dans votre

défense. N’en laissez paraître aucune et votre adversaire n’aura aucune prise sur vous. Pour cela,

le secret est d’envelopper votre ennemi, de le cerner de tous côtés par une pression insupportable,

de polariser son attention et de lui interdire tout accès au monde extérieur. Lorsque vous sentez

que votre adversaire s’affabilit et perd espoir, étranglez-le en resserrant le noeud coulant.

20 page 259

mettez votre adversaire en situation de faiblesse : la stratégie du fruit mûr

Même si vous êtes le plus puissant de tous, les batailles interminables sont épuisantes, coûtent

cher et sont dépourvues d’imagination. Un bon stratège préfère manoeuvrer : avant même le

début de la bataille, il trouve le moyen de mettre son adversaire en position de faiblesse de

façon à ce que la victoire soit rapide et facile. Mettez-le face à des dilemmes : il a le choix,

mais aucune alternative n’est satisfaisante.

21 page 277

négociez en avançant : la stratégie de la guerre diplomatique

Avant et pendant les négociations, continuez à faire progresser vos pions, afin que votre opposant

reste sous pression et soit obligé d’accepter vos conditions. En obtenant beaucoup de votre

adversaire, vous pourrez vous permettre quelques concessions sans importance. Construisez-vous

la réputation de quelqu’un de dur et de ferme, afin que les autres s’inquiètent avant même de

vous rencontrer.

22 page 289

sachez poser le point final : la stratégie de sortie

Vous serez toujours jugé sur l’issue du conflit. Une conclusion précipitée ou incomplète risque

d’avoir des conséquences dans les années à venir et peut ruiner votre réputation. Savoir conclure

avec art, c’est savoir à quel moment s’arrêter. Le sommet de la sagesse stratégique, c’est d’éviter

tout conflit et toute lutte sans porte de sortie.

partie v LA GUERRE NON CONVENTIONNELLE (OU GUERRE SALE)

23 page 305

élaborez un savant mélange de vrai et de faux : les stratégies de perception

Nul ne peut survivre sans voir ou comprendre ce qui se passe alentour. Il vous faut donc

empêcher vos ennemis de savoir ce qu’il advient autour d’eux, y compris ce que vous faites.

Nourrissez leurs attentes, fabriquez-leur une réalité à la mesure de leurs désirs, et ils

se duperont tout seuls. Lorsque vous contrôlez sa perception de la réalité, vous contrôlez

l’individu.

24 page 319

soyez imprévisible : la stratégie du contre-pied

Les hommes s’attendent à ce que votre comportement s’inscrive dans des conventions et des

schémas qu’ils connaissent. En tant que stratège, votre tâche est de sortir du champ du connu.

Commencez par vous comporter de façon ordinaire, afin qu’ils se fassent une certaine image de

vous. Ensuite, quand les voilà bien lancés sur cette fausse piste, c’est le moment de les frapper

par l’extraordinaire. L’effet de surprise démultiplie la frayeur. C’est parce qu’il est inattendu,

que l’ordinaire devient parfois extraordinaire.

25 page 337

occupez le terrain de la moralité : la stratégie de la vertu

Dans un monde régi par la politique, la cause pour laquelle vous combattez doit paraître plus

juste que celle de votre ennemi. Visez les points faibles de son image dans l’opinion publique,

pointez du doigt ses hypocrisies et ses mensonges. Si vous êtes vous-même attaqué sur le plan

moral par un adversaire particulièrement malin, ne geignez pas ni ne vous mettez en colère ;

combattez le mal par le mal.

26 page 349

masquez la cible : la stratégie du vide

Pour la majorité des personnes, la sensation de vide, de silence, d’isolement social est intolérable.

Ne laissez à votre ennemi aucune cible à viser, soyez dangereux mais insaisissable,

invisible. Regardez-le battre la campagne sans vous trouver. Au lieu de vous livrer à un combat

frontal, lancez des piques irritantes et dommageables, des piqûres d’épingle.

27 page 361

donnez l’illusion de travailler dans l’intérêt des autres : la stratégie de l’alliance

La meilleure façon de faire progresser vos intérêts en fournissant peu d’efforts et sans répandre

de sang est de vous créer un réseau d’alliances en constante évolution. Servez-vous des autres

pour compenser vos faiblesses, faire le sale travail, combattre à votre place. Parallèlement,

travaillez à dissoudre les alliances des autres, à affaiblir vos ennemis en les isolant.

28 page 375

tendez à vos ennemis la corde pour se pendre : la stratégie de la domination

Les pires dangers ne viennent pas de vos ennemis les plus évidents, mais de ceux qui sont

censés être de votre côté, ces collègues et amis qui prétendent oeuvrer pour la même cause que

vous, mais qui vous sabotent et volent vos idées dans leur intérêt personnel. Mettez ces rivaux

sur la défensive, faites-les douter, s’inquiéter. Poussez-les à se pendre en vous servant de leurs

tendances autodestructrices ; vous en sortirez blanc comme neige.

29 page 391

progressez à petits pas : la stratégie du fait accompli

Si vous paraissez trop ambitieux, vous attisez l’animosité des autres. Un arrivisme trop évident

ou un succès trop rapide éveillent la jalousie, la méfiance et le soupçon. Il est souvent préférable

de progresser à petits pas, de s’approprier de petits pans de terrain sans éveiller le moindre

soupçon. Lorsqu’ils s’en rendront compte, il sera déjà trop tard.

30 page 401

pénétrez les esprits : les stratégies de communication

La communication est, en quelque sorte, une guerre dont les champs de bataille sont les esprits

résistants et impénétrables de ceux et celles que vous cherchez à influencer. Votre but est de

contourner, voire d’abattre leurs défenses afin de prendre le contrôle de leur esprit. Apprenez

à infiltrer vos idées derrière les lignes ennemies, à faire passer des messages subliminaux, à

pousser les gens à penser comme vous sans qu’ils ne s’en rendent compte.

31 page 415

détruisez de l’intérieur : la stratégie de la cinquième colonne

En infiltrant les rangs de l’adversaire, vous oeuvrez à sa perte de l’intérieur, il n’a aucune vraie

cible à viser ; vous avez l’avantage ultime. Pour obtenir l’objet de votre convoitise, ne combattez

pas ceux qui le possèdent, mais joignez-vous à eux : vous pourrez alors vous approprier ce que

vous briguez ou attendre le bon moment pour un coup d’État.

32 page 427 dominez tout en feignant la soumission : la stratégie de la résistance passive

Dans un monde où les considérations politiques sont primordiales, la forme d’agression la plus

efficace est celle qui se cache derrière des apparences dociles, voire aimantes. Pour appliquer

la stratégie de la résistance passive, il faut caresser l’adversaire dans le sens du poil, n’offrir

aucune résistance visible. Dans les faits, vous dominez la situation. Ne vous inquiétez pas,

assurez-vous simplement que votre résistance soit suffisamment masquée pour que vous puissiez

aisément la nier.

33 page 443

semez incertitude et panique par des actes de terreur :

la stratégie de la réaction en chaîne

La terreur est l’ultime moyen de paralyser les personnes qui vous résistent et de détruire leur

capacité à planifier une stratégie. Le but d’une campagne de terreur n’est pas de gagner une victoire

sur le champ de bataille, mais de provoquer un maximum de chaos afin que l’adversaire,

poussé au désespoir, réagisse de façon absurde. La victime d’une stratégie de la terreur doit tout

faire pour éviter de succomber à la peur et à la colère. Face à une campagne de terreur, votre

ligne de défense sera donc celle de la rationalité.

bibliographie page 459

index page 461


Bio writer

  • Robert Greene

    Robert Greene (author)

    Grand amoureux d’histoire, de littérature et de la France en particulier, Robert Greene parle plusieurs langues couramment (dont le français). Diplômé de Berkeley, Californie, en lettres classiques, il est l’auteur de nombreux best-sellers.

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