SE PROTÉGER DES FEMMES TOXIQUES

Ce sont les préjugés sur les femmes qui créent l’étonnement devant des actes qu’elles sont tout autant capables de commettre que les hommes. Déjà dans l’Antiquité… « Les femmes ont été et sont actives dans presque toutes les guerres, dans tous les pays du monde ». Il n’est pas question dans ce livre de diaboliser les femmes, mais de les regarder avec objectivité. En 2006, les trois Académies françaises de médecine, des sciences et des technologies publient un rapport où l’on peut lire : « Les études sur la structure et le fonctionnement du cerveau, l’influence des hormones et l’évolution de l’espèce humaine ne montrent pas de différences significatives entre les sexes dans les aptitudes cognitives ». Sortons donc d’un angélisme digne du patriarcat dans toute sa splendeur : une femme n’est pas un fragile petit tanagra, ni une éternelle petite fille douce et dévouée. Elle peut « exercer des violences physiques et sexuelles, des menaces et des humiliations sur ses victimes, au même titre que l'homme. » (Christophe Cornevin, LeFigaro.fr). Même si les femmes « ne représentent guère plus de 2% de la population carcérale française ». (Ibid.) Si les actes violents sont en majorité le fait des hommes, Sylvie Tenenbaum nous montre qu'il n’est pas juste de continuer à ignorer l’existence bien réelle de femmes aux comportements toxiques.